Le Michkan [Tabernacle] spirituel 2.0

La répartition des cursus et modules d’étude de cette WebYeshiva se fait suivant la disposition  du Tabernacle et de ses ustensiles sacrés comme il est dit : « Regarde, et fais d’après le modèle qui t’est montré sur la montagne. » (Exode 25:40)

Ce choix inspiré fut conduit par un effet de la Providence Divine, en conformité avec l’enseignement des Sages d’Israël et des disciples du Messie lorsqu’ils décrivirent la fonction spirituelle de chaque élément du Temple/Tabernacle selon qu’il est dit :

« Ignorez-vous que votre corps est le Temple même de l’Esprit Saint qui vous a été donné par Dieu » (1 Corinthiens 6:19)

L’enfant de Dieu notera la fonction et l’importance de chaque élément du Temple/Tabernacle comme faisant partie d’un ensemble harmonieux d’une précieuse utilité pour la construction de son propre Temple intérieur « afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre. » (2 Timothée 3:17)

Note : sur les images ci-dessous, chaque info-bulle rouge portant le nom d’un ustensile est cliquable et renvoie aux études associées.

En Deutéronome 32:10, Moïse exhorte chaque enfant de Dieu à se souvenir de son histoire, à garder en mémoire que l’Éternel l’a choisi, lui a fait connaître la Torah, Sa volonté, Son Messie, l’a protégé et l’a guidé à travers le désert de cette vie, jusqu’à ce jour :

Sur ce verset, les maîtres d’Israël enseignent : En étudiant la Torah de façon régulière, nous construisons un « Tabernacle », c’est-à-dire une résidence pour D.ieu, au sein de notre vie.

En ordonnant au peuple juif de camper autour du Tabernacle, D.ieu nous enseigne que nous devons centrer nos vies autour de ce sanctuaire. (Hitvaadouyot 5744, vol. 4, pp. 2649–2650)

Le lieu le plus intérieur du Tabernacle était l’Arche qui abritait les Tables de l’Alliance, c’est-à-dire la Torah.

Lorsque la Torah constitue le pivot autour duquel notre vie est agencée, elle peut affecter de façon heureuse tous les aspects de notre existence, comme elle est censée le faire.

En outre, une fois que la Torah éclaire notre vie conformément à sa vocation, son influence peut s’étendre encore bien au-delà d’elle, pour illuminer et ennoblir toute l’humanité et le monde entier. (Hitvaadouyot 5744, vol. 4, pp. 2649–2650)

La nécessité d’améliorer quotidiennement son caractère pour acquérir un bon cœur est un fondamental afin d’être « pour Dieu, comme le parfum du Messie » (2 Corinthiens 2:15).

En effet, « si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien » (1 Cor. 13:2) dira Shaoul de Tarse (Paul).

Les leçons de Moussar (éthique divine) sont un fondamental de la foi d’Israël pour croître dans l’amour véritable, un prérequis indispensable, comme il est dit : « Celui qui garde le moussar, est dans le chemin de la vie; » (Proverbes 10:17)

C’est pourquoi, au plus proche de l’arche (Torah), nous trouvons l’autel des parfums, car l’étude de la Torah de celui qui ne veille pas à développer de bons traits de caractère se transformera en un élixir de mort.

La Table renvoie à la notion de bénédiction divine et de subsistance. Les pains de proposition, sans levain (symbolise l’humilité) nous rappelle que c’est D.ieu seul qui assure la subsistance et la prospérité à ceux marchent « humblement avec leur D.ieu » (selon Michée 6:8). L’Éternel est le grand Pourvoyeur : Il est l’Unique Source de toutes les bénédictions matérielles.

La Table nous rappelle aussi notre alimentation et la façon dont il convient de se nourrir. Dieu nous a donné des conseils divins pour une bonne santé physique, morale et spirituelle.

La Table avait une « couronne » – une bordure dorée. C’est un signe évident de royauté : Dieu est-il Roi sur notre alimentation et nos finances ? Mangeons-nous d’une façon conforme à Sa Torah ? Gérons-nous notre argent comme Dieu le souhaite ? Et s’Il règne sur ces domaines essentiels de notre vie, voyons-nous Sa providence en action ? Si oui, alors notre Table sera couronnée et nous pourrons espérer recevoir du Ciel le secours divin et la bénédiction divine. La fête de Pourim, intimement liée à toutes ces notions, célèbre aussi ses hautes vertus.

Il est dit : « Tu feras une cuve … pour les ablutions … Aaron et ses fils s’y laveront les mains… avant d’entrer dans la tente d’assignation » (Exode 30:18-20)

Le message est clair : il nous faut nous laver les mains avant de nous approcher de l’Éternel, et les nettoyer de toute motivation impure.

Nos mains, qui incarnent nos moyens d’action, doivent être purifiées de toute arrière-pensée. Tout comme les anciens de la ville se lavaient les mains lorsqu’un homme assassiné était trouvé près de leur ville, pour se dégager de tout rapport personnel (Deutéronome 21:7), de même nous nous lavons les mains avant d’entrer dans le Sanctuaire de D.ieu, c’est-à-dire avant de nous rapprocher de l’Éternel. Le mikvé (baptème) véhicule aussi ces riches idées.

En nous approchant de Dieu, il nous faut nous débarrasser de toute suffisance, de tout ego et de tout intérêt personnel comme il est dit : « Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus. » (Yaacov 4:8) car « Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai, et il n’y a point d’injustice en lui. » (Yéshoua, Jean 7:18 ; Tséror Hamor, Mé HaChiloa’h, ad. loc.).

« Le feu devra rester allumé sur l’autel et ne jamais s’éteindre. » (Lévitique 6:5).

C’est un sacrifice quotidien : jour et nuit, il nous faut garder allumer le feu de la passion pour Dieu, « car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. » (1 Timothée 4:16). Et encore, il est dit de la Torah : « Tu en parleras quand tu te tiendras dans ta maison, quand tu marcheras en chemin, quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras; » (Deut. 6:7)

Les fêtes de l’Éternel étaient accompagnées de nombreux sacrifices. Divinement fixées à des dates clés tout au long de l’année, elles nous rappellent ce message du « don de soi » pour la cause de Dieu, et nous permettent de garder le « feu perpétuellement allumé ».

Mais en méprisant les saintes solennités de Dieu, nous courrons un grave péril: éteindre la flamme, devenir tiède et être visé par cette redoutable parole du Messie :

« Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » (Apocalypse 3:16). Et pourquoi dire « « Seigneur, Seigneur », alors que vous n’accomplissez pas ce que je vous commande ? » (Yéshoua, Luc 6:46)

C’est pourquoi, il nous faut sortir de l’Apostasie, renoncer au mensonge et aux doctrines opposées à la Torah afin d’être en mesure « d’offrir nos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de notre part un culte raisonnable. » (Romains 12:1).

Le grand cursus sur l’Apostasie disséquée et les fêtes de l’Éternel sont de précieuses aides dans ce chemin.